5 dangers qui guettent votre disque dur
Merveille de miniaturisation, le disque dur est aussi une mécanique de précision qui peut s’enrayer en cas d’accroc. Pour prolonger la durée de vie de votre support de stockage et éloigner le risque de corruption des données, prenez soin d’éviter ces cinq sources de risques qui le guettent !
1. Les chocs et les chutes
Le disque dur traditionnel est une « petite chose fragile » serait-on tenté de dire : il se compose de plateaux et de tête(s) de lecture, éléments encaissant très mal les chocs. En cas de chute, votre HDD s’expose à un fort risque de panne mécanique. Un choc peut en effet endommager une ou plusieurs têtes de lecture et par ricochet rayer un plateau. Le HDD produit alors un bruit de claquement : cela signifie que la zone système du disque dur est illisible. Passage obligatoire par une salle blanche pour réparation.
2. La chaleur et les rayons du soleil
Le disque dur ne tolère rien de mieux qu’une température ambiante. Lorsque le mercure monte, le fonctionnement du support de stockage est perturbé et c’est sa durée de vie qui est directement impactée. Le problème peut venir d’un problème de ventilation à l’intérieur de l’unité centrale. Pour un support externe, une coque réfléchissant le soleil ne règle pas tout : au-delà de 35°C, les risques de surchauffe grimpent en flèche. Et la température monte vite lorsque le disque dur est exposé aux rayons du soleil, même à travers une vitre.
3. L’eau et l’humidité
Lorsque la température plonge sous les 5°C, le disque dur est en danger. Le froid augmente l’humidité et donc le risque de condensation à l’intérieur du boitier. Un disque dur n’est pas totalement étanche ! L’eau va alors dégrader les composants et augmenter les risques de panne mécanique, mais aussi celui d’un court-circuit électrique ou d’oxydation. Votre ordinateur est resté dans le coffre de votre voiture en plein hiver ? Attendez qu’il revienne à la température ambiante avant de le mettre sous tension !
4. La poussière et les particules
L’espace à l’intérieur d’un disque dur se mesure davantage en microns qu’en centimètres carrés. Et la moindre particule qui s’y aventure peut endommager les plateaux magnétiques. Certes, la vitesse de rotation du disque balaie les plus petites, des filtres les attirent aux extrémités et un flux d’air permet de les chasser vers l’extérieur. Mais un cheveu atteint déjà une taille trop importante pour que ces mécanismes suffisent à éviter le drame.
5. La coupure accidentelle et les interférences
C’est lorsqu’il est en fonctionnement qu’un disque dur est en position de vulnérabilité, lorsqu’il est en phase de lecture ou d’écriture. Une surtension ou sous-tension à ce moment précis peut entraîner des dommages sur la carte électronique du disque dur, son firmware ou un atterrissage des têtes de lecture sur les plateaux. Votre support de stockage est par ailleurs sensible aux variations de tension et aux interférences électriques et magnétiques. Un onduleur est donc un bon moyen de se prémunir des risques électriques.