Changer le disque dur de sa console ?
Avec la surenchère technologique permanente, les consoles de jeux vidéo doivent brasser des quantités importantes de données et donc être solidement armées en termes de stockage. Sont-elles toutes logées à la même enseigne en matière de disque dur ?
PlayStation 4 : remplacer le disque dur, c’est possible
La PS4 est équipée d’un disque dur embarqué en version 2,5 pouces avec une capacité de stockage de 500 Go dans sa version standard, ou de 1 To dans sa version Pro. Toutefois, près de 100 Go sont dédiés au système d’exploitation et divers logiciels associés. Dès lors, l’espace restant peut vite être rempli dans la version de base de la PlayStation 4, au fur et à mesure que le catalogue de la console s’enrichit. Un problème qui se pose moins avec la version Pro ceci dit.
Heureusement, il est possible d’accroître la capacité de la PS4 en ajoutant un disque dur externe HDD ou SSD selon les préférences, afin d’améliorer l’expérience utilisateur. Une autre option consiste à changer le disque dur interne de la console, d’autant qu’il suffit d’un simple tournevis cruciforme pour réaliser l’opération ! Quelques éléments à prendre en compte toutefois :
Le châssis de la console ne tolère pas plus de 9,5 mm en hauteur, donc cela exclut a priori les disques durs de plus de 2 To, sauf évolution technologique.
Le remplacement du disque dur impose de réinstaller le système d’exploitation, ce qui nécessite de dupliquer les fichiers d’installation ainsi que les fichiers de sauvegarde.
Xbox One : un disque externe comme seule solution d’extension
Comme la PS4, la Xbox One dispose d’un disque dur d’origine ayant une capacité de 500 Go ou de 1 To en fonction de la version achetée. Mais une bonne partie de cet espace (plus de 100 Go) est réservée au système d’exploitation et aux autres applications natives. Sachant que chaque jeu installé peut représenter entre 50 Go et 100 Go, le manque de place peut vite se faire sentir dans la version de base ! Vous pouvez ajouter un disque dur externe via une connexion USB 3.0 à condition que celui-ci bénéficie d’une capacité minimale de 256 Go selon le constructeur.
En revanche, la Xbox One ne permet pas de remplacer (aisément) le disque dur interne par un modèle supérieur, contrairement à la PS4 vu que la console de Microsoft n’est pas capable de formater un disque dur de remplacement en tant que disque principal. Néanmoins, pour les gamers les plus expérimentés, des guides pratiques sont disponibles en ligne expliquant comment démonter entièrement la console avant de la réassembler pour changer le disque dur et l’OS…
Nintendo Switch : passage obligé par la carte microSD
La Switch de Nintendo dispose d’un espace de stockage très faible : tout juste 32 Go embarqués ! Et encore, il faut décompter l’OS et les autres fichiers… Bien que les jeux de la console Switch soient bien moins volumineux que ceux de la PS4 ou Xbox One, cela se révèle souvent insuffisant. Pour contourner ce problème, la marque s’est associée avec le fabricant Western Digital (propriétaire de Sandisk) afin d’augmenter l’espace de stockage avec des cartes microSD officielles de 64 Go ou 128 Go. D’après le constructeur, cela devrait être suffisant pour profiter pleinement de la machine !
Et la récupération de données dans tout cela ?
La demande est plus anecdotique, mais notre laboratoire a déjà eu comme mission de récupérer des données à l’intérieur de consoles (sauvegardes de jeu, dernières connexions, conversations sur les salons de Tchat, photos…). Comme pour un modèle classique, il est possible d’effectuer une opération de récupération de données sur un disque dur de PS4 ou de Xbox One, ainsi que sur une carte microSD de Switch. En complément du challenge technique, le langage propriétaire utilisé par les fabricants de consoles est une étape supplémentaire afin de traduire ce langage vers de véritables fichiers utilisables sur un ordinateur.