On parle de salle propre au sens de la norme ISO 14644-1. La salle blanche permet de contrôler la concentration en particules de l’air, afin de réduire le risque d’endommager le matériel de stockage lors de sa manipulation par des techniciens dans le cadre d’une opération de récupération de données.
Pièce centrale d’un laboratoire de récupération de données, la salle blanche régule :
- la qualité de l’air en terme de concentration de poussière
- la température ambiante ;
- l’humidité.
Le contrôle de ces paramètres en salle blanche permet de maintenir un air purifié et renouvelé, afin de réduire le volume de particules, exprimé en micromètre par mètre cube (µm/m3). Cela s’ajoute à une conception qui prévoit l’usage de matériaux rejetant peu ou pas de particule, et à l’usage d’équipements spéciaux avec masques. Sans tenue spécifique, l’être humain peut rejeter 1 million de particules de moins de 0,3 µm par minute, il fait ainsi figure de principale source de contamination.
Les salles blanches sont classées de ISO 1 à ISO 9 selon leur concentration en particules (ISO 5 = 100 000 particules de 0,1 µm par m3). A titre d’exemple, un cheveu représente 70 µm, un grain de sable 90 µm.
Ces précautions doivent éviter la contamination des plateaux magnétiques des disques durs lors de leur démontage. Ces derniers, qui stockent les données, pourraient être contaminés par la présence d’une poussière à leur surface. Elle pourrait alors provoquer une collision entre la tête de lecture et la surface du plateau, ce qui réduirait les chances de récupérer des données.