Contrairement à ce que beaucoup d’utilisateurs de disque dur peuvent penser, le système de fichier utilisé pour formater un espace de stockage peut jouer un rôle décisif en cas de nécessité de récupération de données. C’est particulièrement vrai dans le match des formats propriétaires opposant Apple et Microsoft.
Qu’est-ce qu’un système de fichiers ?
Un système de fichiers est un assemblage de paramètres qui régissent la façon dont votre disque va organiser les fichiers stockés sur ses plateaux. Le système de fichiers influe notamment sur l’organisation de l’arborescence des dossiers, mais aussi sur les métadonnées enregistrées sur chaque document. Côté stockage physique, un système de fichiers possède sa propre façon d’organiser les données dans les secteurs.
Les différents formats de disque existants
Il existe aujourd’hui 4 principaux types de systèmes de fichiers sur le marché des disques durs :
- Le FAT32 : c’est le format ancienne génération le plus polyvalent, accepté par tous les supports. Il n’est en revanche pas le plus performant, ni le plus optimisé pour les formats de fichiers modernes.
- L’exFAT : il corrige les principaux défauts de compatibilité du système FAT.
- Le NTFS : ce système de fichier propriétaire, développé par Microsoft, est tout particulièrement compatible avec les systèmes d’exploitation Windows
- L’HFS (ou HFS+) : il s’agit de l’équivalent du NTFS, mais pour les macOS et iOS d’Apple.
HFS (Mac) vs NTFS (Microsoft) : avantage PC
Si en termes de performances pures, les systèmes de fichiers HFS et NTFS sont assez semblables, le NTFS dispose toutefois d’un avantage de taille : une redondance dans l’enregistrement des données, qui facilite la récupération des fichiers lorsque les plateaux du disque dur sont physiquement endommagés. Lors de la restauration des données perdues, le résultat de la récupération offre une reconstitution plus fidèle des fichiers sur le système NTFS.
